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grand paris - Page 25

  • VANVES ENTRE HISTOIRE, ARTS ET LETTRES, PARIS ET ZACK

    Il y a des moments où tout s’entrechoque, l’hommage à une artiste vanvéenne arrivée à Vanves par le hasard de l’histoire et ses dramatiques conflits qui ont marqué la première moitié du XXéme siécle, et le rappel d’un certain passé de Vanves où Paris comme d’autres ont essayé de grignoter son territoire à l’occasion des 150 ans de l’extension de Paris.

     

    DECORATION : « VOTRE SCULPTURE DONNE DE L’AME AU MARBRE »

    « En remettant ses insignes de chevallier dans l’ordre National des Arts et des Lettres, c’est une bien modeste reconnaissance eu égard à votre œuvre » a déclaré hier en fin d’après midi, Bernard Gauducheau face à  à Iréne Zack, sculptrice vanvéenne, entouré par de nombreux atistes, artistes, familiers et bien élus vanvéens comme Guy Janvier et Isabelle Debré. « C’est un moment important et émouvant lorsque l’on distincte un artiste, expression de la reconnaissance d’une œuvre désintéressée, pas toujours reconnue tout de site » a-t-il déclaré en insistant sur le fait « que nous avons beaucoup d’admiration pour les artistes à Vanves. Et certains, comme vous, marquent leur temps, leur passage et bien au-delà des frontières pour ce qui vous concerne ». Il a bien sûr rappelé «la discrétion » de cette artiste qui « laisse parler ses œuvres à sa place », son passé russe, puisqu’elle est né pas loin d’Odessa, notamment d’un pére peintre, auteur notamment des vitraux de Notre Dame des Pauvres à Issy les Moulineaux. Elle a fuie son pays avec sa famille la révolution pour s’installer à Paris en 1924 puis à Vanves en 1945 travaillant alors dans la décoration, puis professeur, tout en commençant à se consacrer à la sculpture, en travaillant la pierre puis le marbre, dans son atelier de la rue Vieille Forge où elle a commancée sans eau, ni électricité. Elle a ainsi fournit des œuvres à de nombreuses collectivités locales dont Vanves, puisqu’en 1998, alors que Guy Janvier était maire de Vanves, elle a été désignée pour réaliser une stèle en souvenir des victimes vanvéennes du nazisme au carrefour de l’insurrection dont « le sens symbolique est très fort » a reconnu Bernard Gauducheau avant de lui remettre ses insignes.

     

    VANVES FACE A L’EXTENSION DE PARIS : UN SUJET D’ACTUALITE

    Le Grand Paris et la Capitale célébre actuellement les 150 ans du décret d’extension du 1er Janvier 1860 qui a permis à Paris de s’agrandir jusqu’aux fortifications construites par Tiers qui correspondent au tracé de l’actuel périphérique, faisant disparaître l’enceinte des fermiers généraux, et passer les arrondissements de 12 à 20. Une exposition à la galerie des Bibliothéques (22 rue Malher 4éme arr.) rappelle jusqu’au 24 Octobre ses 150 ans, et une table ronde se déroule ce soir à 18H30 au Pavillon de l’Arsenal sur le théme « Du Paris d’Haussmann à la métropole ». « Cette annexion à la Capitale des territoires sururbains renfermés dans l’enceinte des fortifications valut à Vanves une nouvelle et sensible diminution de son territoire ». Heureseument, ils n’étaient pas habité. « Vanves abandonnait à Paris une partie du 14éme arrondissement actuel, compris entre les fortifications au sud, la rue de Vanves à l’Ouest, la rue des Plantes à l’Est et l’avenue du Maine au Nord » raconte Hyppolite Chailley sans son livre « des origines au début du XXéme siécle ». N’oubliez pas qu’à l’époque Vanves s’étendait jusqu’à Montrouge et dans le 14éme arrondissement de Paris. Mais voilà, ses élus ne tardérent pas à s’apercevoir que cette extension avait été onéreuse pour Vanves, à cause de l’amoindrissement des recettes de l’octroi, calculant le déficit à 12 000 frs de l’époque dans les recettes de 1861.

    Mais cette histoire allait avoir une suite, 70 ans plus tard lorsque la ville de Paris commença à annexer la zone des fortifications pour les couvrir de constructions d’HBM (ancêtre des HLM), et que le maire de l’époque, en 1931, Frédéric Pic s’inqiétait justement des conséquences de cette urbanisation mais aussi des rejets « sur la banlieue de toutes les activités nuisantes » de la ville de Patris. Pour réagir, il mit en place finalement l’ancêtre du PLU sur lequel travaille actuellement la Mairie : Au Conseil Municipal de Mai 1931, il lançait la mise en œuvre d’un plan d’aménagement communal « pour que soit réservé les opérations indispensables tant pour la circulation que pour l’hygiéne, l’esthétique et les besoins des services publics ». Et il mobilisait le conseil municipal contre le projet de création d’une gare à charbon par les chemins de fer et d’un dépôt pour les négociants de charbon parisien du côté de la rue Jean Bleuzen (de Paris à l’époque) au niveau du Macdo et du centre culturel Albert Gazier actuellement.  Mais ces annexions ou projets nuisants ne furent pas le plus terribles par rapport au choc que provoqua l’érection du quartier de Malakoff en commune distincte de Vanves en 1883  qui fit tomber sa population de 12 000 à moins de 6000, et réduisit son territoire de près des deux tiers. Conséquence malheureusement logique du chemin de fer qui traversait alors (et toujours) Vanves.   

  • VANVES CONCERNE PAR LE DEBAT PUBLIC SUR ARC EXPRESS ET LE GRAND HUIT

    De nombreux événements ont marqué la journée d’hier au niveau régional et parlementaire, sur lesquels nous reviendrons bien sûr, où étaient acteurs nos principaux élus vanvéens. Bernard Gauducheau (NC) s’est très impliqué dans le débat sur le lancement des Etats Généraux de la Convention Ecologique et Sociale et sur le plan régional Energie-climat où il a été le porte parole du groupe NC en présentant les positions de son groupe et en defendant des amendements. Isabelle Debré posait une question hier après midi au Sénat lors de la séance des questions d’actualité au gouvernemen. Elle a interrogée le ministre des affaires sociales Woerth sur la retraite des femmes. Enfin, hier soir au Palais des Congrés de la Porte Maillot, était lancé officiellement le grand débat public sur les projets de transports publics « Réseau de transport public du Grand Paris » dit la Grande Boucle ou le « grand Huit » et Arc Express, auquel devraient participer les vanvéens

     

    Un débat public sans nul autre pareil

    Philippe Deslandes, président de la CNDP (Commission Nationale du Débat Public)  a rappelé quelques évidences et principes qui régiront ces débats qui vont durer 4 mois jusqu’au 30 Janvier 2011. Lorsque la CNDP décide d’un débat,   une Commission Particuliére du Débat Public (CPDP) est créee  : Elle a été confiée à Jean Luc Matthieu pour Arc Express avec 7 membres. Pour la Grande Boucle du Grand Paris, la loi a prévu un régime spécial : elle est présidée par François Leblond, ex-président du C2D (conseil du développement durable) du Conseil Général des Hauts de Seine avec 12 membres mixtes à part égale. A la fin du débat un compte rendu et un bilan sont établis dans un délai de 4 mois. Et le maître d’ouvrage doit dire comment il poursuit ou non ce projet.

     

    Evidement la question a été posée de savoir si au bout du compte, il y aura un seul tracé  « Je ne peux vous le dire, car il y aura deux débats, 2 bilans, 2 comptes rendus. Notre rôle est de faire parler et participer le public. Et c’est pour cela qu’on organise un débat public » a répondu Philippe Deslandes tout en laissant supposer que le public en s’exprimant pourra inciter élus et pouvoirs publics joindre les deux projets et à dessiner un seul tracé.  Jean Luc Matthieu qui a bien précisé les choses : « Nous ferons ce qu’il faut pour les élus ne prennent pas trop de place dans ces réunions où le public aura la parole ». D’ailleurs l’ordre du jour de ces réunions est très simple : 3 minutes d’intervention pour le représentant de la Région et du STIF qui défend Arc Express, 3 autres minutes pour le représentant de la SGP (Société du Grand Paris) qui défend le Grand Huit, 20 mn de présentation pour Arc Express puis 20 mn pour le Grand Huit, et parole au public. 

     

    Comme l’ont bien exprimé les deux présidents de CPDP, cet exercice de démocratie participative a failli ne pas se faire. Tout d’abord parce qu’une majorité de sénateurs étaient décidé à lui tordre le coup avec un amendement qui prévoyait que le projet Arc Express serait abandonné dés lors que la loi sur le Grand Paris était voté. Ensuite, le gouvernement voulait confier ce débat public au Préfet de Région. Mais là, la CNDP a protesté  et a obtenu que lui soit confié son organisation. Jamais une consultation publique n’a atteint cette ampleur, en s’adressant aux 11 millions de franciliens,  aux 1500 collectivités locales, 3600 acteurs économiques qui sont invités à donner un avis sans compter les associations et autres organisations qui pourront déposer ce que l’on appelle des « cahiers d’acteurs ». Les organisateurs s’attendent à plus de 10 000 contributions et avis que les maîtres d’ouvrages, STIF et SGP,  devront instruire, avec les CPDP et le Préfet de Région.

     

    51 réunions sont prévues pour le projet de la SGP dont 6 thématiques (Urbanisme et quartiers, intermodalités et réseaux de transports, « clusters » et potentialités de développement, coût et financement, environnement et qualité de vie, compétitivité et rayonnement européens), 7 générales et 36 de proximité. D’ailleurs les membres de la CPDP de la Grande Boucle se sont répartis l’IDF en 4 secteurs correspondants aux quatre points cardinaux pour que des réunions puissent avoir lieu en même à deux endroits opposés de la Région.  21 réunions seront organisées  pour le projet Arc Express. La CNDP organisera des réunions communes aux deux projets, dont le nombre a fait l'objet d'ardentes discussions avec le STIF,  porteur du projet Arc Express, qui ne souhaitait pas un trop grand nombre de réunions communes, pour éviter les « confusions ». Quatre sont prévues à Champigny, à Créteil, à Pleyel et à la Défense, la commission se réservant la possibilité d’organiser « si nécessaire » d’autres réunions.

     

    4,2 millions de foyers franciliens ont reçu un premier document d’information sur la Grande Boucle dont 2/3 des envois ont été fait en commun avec Arc Express. Pour donner une idée de la préparation que ce débat a nécessité, pour la Grande Boucle, 20 000 dossiers du M.O. (Maitre d’ouvrage), 2,7 millions de Synthèse, 4,1 millions de dépliants mode d’emplois et 5000 affiches génériques ont été imprimés. Son site Internet a déjà reçu la visite de 12 771 franciliens qui ont lus 98 147 pages. Philippe Deslandes a bien insité sur les 3 grands principes qui doivent régir cette consultation sans nul autre pareil : « Transparence, équivalence car chacun a le droit à la parole, et argumentation car un tel débat n’est qu’un échange d’arguments »

  • GRAND PARIS : VANVES ADHERE A PARIS METROPOLE ET RE-RENTRE DANS LE JEU

    Vanves a adhéré à Paris Métropole hier soir lors du conseil municipal, seuls  les Verts ayant voté contre. Vanves re-rentre dans le jeu après être resté un an au dehors, et rejoint les 110 collectivités membres de cette structure issue des travaux de la conférence métropolitaine mise en place en 2006 par le maire de Paris Bertrand Delanoë (PS), dont deux seulement sont de droite comme Nogent-sur-Marne et Sceaux.

     

    Il faut rappeler que Vanves avait été l’une des communes à l’origine de la création de la Conférence Métropolitaine en 2006 avait reçu sa réunion constitutive le 7 Juillet de la même année, à l’hôtel de ville, et participé à ses 12 réunions entre Juillet 2006 et Juillet 2009. Mais voilà, lorsque  le syndicat d’études mixte Paris Métropole avait été créé au printemps 2009, la plupart des élus de droite avaient refusé d’y adhérer pour de multiples raisons dont son fonctionnement « démocratique » et voulaient obtenir quelques assurances, dont la possibilité d’y entrer comme d’en sortir, et diverses autres mesures au niveau des votes, alors que le principe d’une présidence tournante entre la droite et la gauche avait été acquis. Jean Yves Le Bouillonnec, député Maire PS de Cachan (94) avait été élu président, et Jacques JP Martin, maire UMP de Nogent sur Seine (94) devrait lui succéder à l’automne pour un an. Ce dernier n’avait pas caché lors des assises de l’AMIF (Association des Maires  d’Ile de France) à la mi Avril 2010 qu’il considérait stupide ce blocage des élus de droite, comme ses élus des Hauts de Seine arc que bouté dans leur village altoséquanais qui empêchait d’avancer dans le dossier du Grand Paris. D’autant plus que beaucoup de maires, quels que soient leur étiquettes, regrettaient de ne pas être assez entendu sur le devenir du Grand Paris. Entretemps, il y a eu les régionales, désastreuses pour la droite régionales, des avancées entre Paris Métropole et la Droite. Ainsi,  au printemps dernier, Patrick Devedjian a donné le feu vert, et du coup, GPSO dont les maires expliquaient qu’ils avaient l’intention de peser dans le débat du Grand Paris lorsde sa création en Janvier dernier, conseil général et maintenant communes ont commencé à adhérer.

     

    Peser dans le débat du Grand Paris, c’est exactement ce qu’a exliqué hier soir Bernard Gauducheau. « Le dévelopement de l’agglomération parisienne doit répondre en effet à des enjeux communs qui dépassent le simple cadre communal. Le rayonnnement métropolitain, le maintien de la diversité social, la maîtrise du foncier et la construction de logements, l’harmnisation des politiques de déplacements, la réduction des disparités territoriales sont autant de problématiques qui ne peuvent êtte efficacement traitées que par une coopération renforcée entre tous les acteurs de ce territoire dense à vocatyion internatioonale ». Il a rappelé que ce syndicat mixte d’études a pour ambition de préciser des objectifs communs, d’anticiper les évolutions économiques, sociales, environnementales, financières, et d’optiliser la coordination des actions en matière de développement urbain. Paris Métropole s’est donné plusieurs objerctifs : Définir des partenariat possible pour des projets de dimension métropolitaine, réfléchir sur la solidarité financière au sein de la métropole età l’échelle régionale, ainsi que  sur l’évolution de la gouvernance.

     

    Le Conseil municipal a désigné ses deux représentants, l’opposition ayant tentée par la voie de Claire Papy (verts) d’obtenir le poste de suppléant sans succés : bernard Gauducheau et Jacques Landois ont été élu, ce dernier ayant accepté de remplacer au pied levé Daniel Roche qui avait été proposé dans un premier temps, mais il a refusé pour des raisons de disponibilités. Marie Laure Mondon (PS) a rappelé que le « PS avait montré sa volonté d’adhérer (dés le début)  à Paris  Métroopole à travers une question orale ». Claire Papy (Verts) a constaté que « le Grand Paris est lourde de menace pour Paris Métropole et pour la politique d’aménagement de la Région Ile de France. Car notre volonté chez les Verts, est de réduire les inégalités territoriales et sociales comme cela est inscrit dans le projet de SDRIF (Schéma Régional d’aménagement) ». Fabian Etallano (PS) a rappelé que Paris Métropole a travaillé avec les différents cabinets d’architectes qui ont réfléchit sur le Grand Par(i)s de demain, et devrait continuer au sein d’un Grand Atelier « à partir de 4 objectifs : volonté de travailler globalement, poenser audéveloppement durable, intégrer tous les quartiers, mobiliser autiur de Paris Métropole »